Il s’agissait, en classe de collège, d’écrire un poème en néerlandais.
Claude, esprit frondeur, écrivit ces quelques mots, dans un style que n’eût pas désavoué Paul van Ostaijen (poète flamand non-conformiste, surréaliste et dadaïste). Poème difficilement traduisible (comportant des termes bizarres). On pourrait proposer ceci comme équivalent :
Dans
les
toiles
d’arai-
gnées
lapent
de
mal-
sains
ani-
maux :
des
ver
misseaux [ou des rien du tout ?]
Faut-il préciser que le professeur n’apprécia pas du tout ?
Vingt ans après, Claudio s’en amusait encore, au point de le recopier sur une fiche.