Tel un albatros

Claudio était incroyablement maladroit et trébuchait sur le trottoir le plus plat.
Par contre, en paroi, il se mouvait avec une tranquillité et une élégance surprenantes. Il ne grimpait pas avec force, mais avec harmonie, chaque geste induisant logiquement le suivant sans difficulté. Tout semblait facile, un simple jeu d’équilibre dans une gentille succession de mouvements naturels, sans hâte, mais avec un rythme tellement constant que la progression en devenait rapide.

Anne Lauwaert

À Dave, dans l’Ampezanne (ph. A. Herbosch)

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