Cartésien, mais…

Le journaliste Giuseppe Sorge,  dans un article, avait appelé Claudio « Il Cartesio dell’alpinismo » (le Descartes de l’alpinisme), ce qui lui allait comme un gant.

Tout le portrait était bien tracé, et particulièrement son aspect rationnel. Claudio n’improvisait rien et ne laissait rien au hasard. Pour les « Tre Cime » par exemple, il avait tout préparé et calculé à l’avance, commençant par les voies plus difficiles, se réservant des échappatoires, et laissant les voies plus faciles pour le moment où il allait être plus fatigué. Il précisa aussi que, la veille, il était allé cacher des réserves de raisins secs au départ des voies.

Cette mentalité avait un revers : bien souvent il était incapable de prendre une décision…

Anne Lauwaert

Claudio Barbier, Vercors, 1973 (ph. A. Vercammen)

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