QUE S'EST-IL PASSÉ À MARCHE-LES-DAMES LE 17 FEVRIER 1934 ?
Annexe (au 2e degré) : Y a-t-il un "mystère" à Marche-Les-Dames ?...
Dans la nuit du 10 au 11 avril 1934, deux panneaux du retable des frères Van Eyck "L'Agneau mystique", sont volés dans la cathédrale Saint-Bavon à Gand. L'un des panneaux ("Saint Jean-Baptiste") sera restitué. L'autre ("Les Juges intègres") n'a jamais été retrouvé.

Un certain Arsène Goedertier, qui avait négocié sa restitution, meurt en novembre 1934. Etait-il le voleur ou un complice ? Un simple intermédiaire ? On l'ignore. Il est mort en emportant son secret dans la tombe.
C'est une copie (fidèle, paraît-il) du panneau original qui se trouve aujourd'hui dans le polyptyque.

Quel rapport entre "Les Juges intègres", peints au XVe siècle, et la mort du Roi Albert ?

Un chercheur néerlandais, Frans Wentholt, examinant une reproduction du tableau volé, a relevé une ressemblance étonnante entre le décor de rochers peint par Van Eyck et… l'Aiguille du Vieux Bon Dieu !

D'où une première question : la disparition de ce tableau, quelques semaines à peine après la mort du Roi, ne serait-elle pas liée à celle-ci ?

En procédant à un examen plus attentif du tableau, Wentholt a fait une autre découverte : le visage d'un homme barbu, dissimulé dans les rochers mêmes.
S'agirait-il du visage du Christ ? Wentholt le pense, car, depuis le panneau voisin, dans le retable, c'est précisément ce point où se trouve le "visage caché" que saint Jean-Baptiste désigne du doigt. Et un des juges regarde également dans cette direction, d'une manière qui ne cadre pas avec la composition d'ensemble du retable.

Or, coïncidence troublante, ce visage qui se dissimule dans la roche se trouve très précisément là où, sur l'Aiguille du Vieux Bon Dieu, Albert a entrepris l'escalade qui lui a été fatale.

Coïncidence, vraiment ? Ou bien y a-t-il autre chose "que l'on nous cache" ?



Autre bizarrerie relevée par Wentholt : alors que le massif de Marche-les-Dames s'étend sur plus d'un km et demi, comment se fait-il que ce soit justement au pied de cette Aiguille, et nulle part ailleurs, que le châtelain voisin (le duc d'Arenberg) ait fait installer une croix, au XIXe siècle ?
Pourquoi là, alors que son château se trouve à 800 m de cet endroit ?

Y aurait-il un secret à Marche-les-Dames ? Wentholt l'affirme.

D'où une hypothèse : Albert fait une chute en tombant de cette mystérieuse Aiguille. Dans un premier temps, on panique, on ramène dare-dare son corps à Laeken, pour préserver le lieu et son secret. Et puis on se rend compte qu'il y a trop de traces laissées par Albert à Marche-les-Dames. Que ces traces vont donner lieu à une enquête, avec scandale à la clé. De nuit, prudemment, on ramène le corps du Roi là où on l'a trouvé…

Et, quelques semaines plus tard, on fait disparaître le panneau des "Juges intègres", pour que l'on ne puisse faire aucun rapprochement entre Marche-les-Dames et "l'Agneau Mystique". Pour cacher que ce lieu recèle un secret. Et pour dissimuler le fait que le Roi Albert était mêlé, d'une manière ou d'une autre, à ce secret…

Et le tableau volé, où se trouverait-il caché ? Dans la Crypte Royale, tout près du tombeau d'Albert ? C'est du moins ce qu'affirme un policier anversois, Chris Noppe, qui a étudié toutes les prétendues "coïncidences" de ce dossier...

Il y aurait donc un mystère à Marche-les-Dames. Un secret qui, apparemment, se situerait dans la sphère religieuse.
Les peintres Van Eyck faisaient partie des "initiés".
Et ce secret présenterait certains liens avec, notamment, la famille royale de Belgique…

Peut-être Dan Brown, à qui nous devons déjà tant de révélations, percera-t-il un jour ce secret, et nous en contera-t-il l'histoire…?
 
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